Je ne sais pas pourquoi j’ai quitté la nature de ma ville natale pour venir dans cette grande ville cruelle et vivre toute seule dans une pièce isolée, mais j’y trouve quelque chose de tellement poétique et c’est peut-être la raison pour laquelle je déplace les nouveaux romans que je lis chez ma mère et garde les poèmes ici dans ma chambre isolée. Comme si je savais que cette époque est un poème avec des lignes courtes et de grands sentiments. Quoi qu’il en soit, ce soir, j’ai demandé à Verlaine de me ramener à mon corps, de me donner l’harmonie contre mon anxiété, et alors que je marchais dans ma chambre et que j’ouvrais au hasard le livre de Paul Verlaine, je l’ai supplié de me parler du feu en moi – des miracles se sont produits ! Voici ce qu’il a dit : « Et tout l’amour qui soit, c’est moi »