سال رو به پایان است و با آن، یک بار دیگر، توهم نوسازی رنگ میبازد. ما خود را در حال شمردن روزهای باقیمانده مییابیم، گویی که با عبور از این مرز خودساخته، چیزی واقعاً تغییر خواهد کرد. اما این گذر چه برای ما به ارمغان میآورد، جز تکرار همان خستگیها، همان حسرتها، و همان رؤیاهای ناتمام؟
در این روزهای آخر، اندوهی غریب موج میزند، انتظاری که معلوم نیست به چه معطوف است. دوست داریم باور کنیم که هنوز زمانی در اختیار داریم، که شاید بتوانیم آنچه را که از دست دادهایم، باز پس گیریم؛ اما همزمان سنگینی آنچه که دوباره از کف خواهد رفت، بر شانههایمان حس میشود.
شاید این، خستگی واقعی باشد: نه خستگی تن، بلکه فرسودگی روح که سالها را در گذر میبیند، بیآنکه بتواند چیزی را واقعاً از آنِ خود کند. ما پیش میرویم، اما همچنان در جای خود ایستادهایم، اسیر چرخهای که بیپایان میچرخد.
و حالا، یگانه همراه روزهای سودازدهی من، سالی دیگر نیز پایان خود را خواهد دید. اما این تنها پایان یک سال نیست؛ این افزودهشدن بر نیستیِ ماست، سایهای که بلندتر میشود، سکوتی که عمیقتر فرو میرود. و در این میان، همه خرسندند، جشن میگیرند، گویی چیزی به دست آوردهاند، حال آنکه تنها چیزی که در دست دارند، اندکی زمان است که در میان انگشتانشان نشت میکند. شاید تنها پاسخ ما به این گریز بیوقفه، حضور چیزی باشد که در عمیقترین لایههای ذهن و جان نفوذ میکند، چیزی که به اندازهی دوریمان از خویش، به ما نزدیک است؛ تسلایی برای رنجهایمان و در عین حال، خنجری که گاه خود مسبب درد میشود. چرا که زخمها، هرچند بسوزانند، دستکم گواهی بر زیستناند؛ و بیحسی، آن خلأ سهمگینی است که از هر دردی سهمگینتر است. چه بسا زخم آشنا، بهتر از آن باشد که هیچ زخمی بر تن و روح نباشد، که هیچ چیزی فرو نرود و هیچ چیزی طنین نیندازد؛ چرا که تنها آنچه که میسوزاند، میتواند گواهی بر بودنمان باشد."
L’année touche à sa fin et, avec elle, une fois de plus, l’illusion du renouveau s’efface. Nous nous surprenons à compter les jours restants, comme si, en franchissant cette limite artificielle, quelque chose pouvait réellement changer. Mais que nous apporte ce passage, sinon la répétition des mêmes fatigues, des mêmes regrets et des mêmes rêves inachevés ?
Dans ces derniers jours, une mélancolie étrange flotte, une attente dont on ignore l’objet. Nous aimons croire que le temps nous appartient encore, que nous pourrons peut-être récupérer ce qui nous a échappé ; mais en même temps, nous sentons déjà le poids de ce qui nous échappera à nouveau peser sur nos épaules.
Peut-être est-ce cela, la véritable fatigue : non pas celle du corps, mais celle de l’âme, qui voit défiler les années sans jamais pouvoir en saisir une seule. Nous avançons, et pourtant nous restons immobiles, prisonniers d’une roue qui tourne sans fin.
Et maintenant, mon unique compagnon des jours mélancoliques, une autre année s’achèvera. Mais ce n’est pas seulement une année qui prend fin ; c’est un ajout à notre néant, une ombre qui s’allonge, un silence qui s’approfondit. Et au milieu de tout cela, tous sont joyeux, célèbrent, comme s’ils avaient gagné quelque chose, alors que la seule chose qu’ils possèdent, c’est un peu de temps qui s’échappe entre leurs doigts.
Peut-être que la seule réponse à cette fuite incessante est la présence de quelque chose qui s’infiltre dans les strates les plus profondes de l’esprit et de l’âme, quelque chose qui, à la mesure de notre éloignement de nous-mêmes, nous est pourtant proche ; un baume pour nos souffrances et, en même temps, une lame qui parfois en est la cause. Car les blessures, aussi brûlantes soient-elles, sont au moins la preuve d’une existence ; et l’engourdissement, ce vide abyssal, est un supplice plus terrible que toute douleur. Une blessure familière vaut peut-être mieux que l’absence totale de plaie, que l’absence de toute chose qui pénètre et résonne en nous. Car seules les choses qui brûlent attestent que nous sommes encore là.
👤 George Sand
📃 Letters to Gustave Flaubert
@Dairy_of_Darkness
در این روزهای آخر، اندوهی غریب موج میزند، انتظاری که معلوم نیست به چه معطوف است. دوست داریم باور کنیم که هنوز زمانی در اختیار داریم، که شاید بتوانیم آنچه را که از دست دادهایم، باز پس گیریم؛ اما همزمان سنگینی آنچه که دوباره از کف خواهد رفت، بر شانههایمان حس میشود.
شاید این، خستگی واقعی باشد: نه خستگی تن، بلکه فرسودگی روح که سالها را در گذر میبیند، بیآنکه بتواند چیزی را واقعاً از آنِ خود کند. ما پیش میرویم، اما همچنان در جای خود ایستادهایم، اسیر چرخهای که بیپایان میچرخد.
و حالا، یگانه همراه روزهای سودازدهی من، سالی دیگر نیز پایان خود را خواهد دید. اما این تنها پایان یک سال نیست؛ این افزودهشدن بر نیستیِ ماست، سایهای که بلندتر میشود، سکوتی که عمیقتر فرو میرود. و در این میان، همه خرسندند، جشن میگیرند، گویی چیزی به دست آوردهاند، حال آنکه تنها چیزی که در دست دارند، اندکی زمان است که در میان انگشتانشان نشت میکند. شاید تنها پاسخ ما به این گریز بیوقفه، حضور چیزی باشد که در عمیقترین لایههای ذهن و جان نفوذ میکند، چیزی که به اندازهی دوریمان از خویش، به ما نزدیک است؛ تسلایی برای رنجهایمان و در عین حال، خنجری که گاه خود مسبب درد میشود. چرا که زخمها، هرچند بسوزانند، دستکم گواهی بر زیستناند؛ و بیحسی، آن خلأ سهمگینی است که از هر دردی سهمگینتر است. چه بسا زخم آشنا، بهتر از آن باشد که هیچ زخمی بر تن و روح نباشد، که هیچ چیزی فرو نرود و هیچ چیزی طنین نیندازد؛ چرا که تنها آنچه که میسوزاند، میتواند گواهی بر بودنمان باشد."
L’année touche à sa fin et, avec elle, une fois de plus, l’illusion du renouveau s’efface. Nous nous surprenons à compter les jours restants, comme si, en franchissant cette limite artificielle, quelque chose pouvait réellement changer. Mais que nous apporte ce passage, sinon la répétition des mêmes fatigues, des mêmes regrets et des mêmes rêves inachevés ?
Dans ces derniers jours, une mélancolie étrange flotte, une attente dont on ignore l’objet. Nous aimons croire que le temps nous appartient encore, que nous pourrons peut-être récupérer ce qui nous a échappé ; mais en même temps, nous sentons déjà le poids de ce qui nous échappera à nouveau peser sur nos épaules.
Peut-être est-ce cela, la véritable fatigue : non pas celle du corps, mais celle de l’âme, qui voit défiler les années sans jamais pouvoir en saisir une seule. Nous avançons, et pourtant nous restons immobiles, prisonniers d’une roue qui tourne sans fin.
Et maintenant, mon unique compagnon des jours mélancoliques, une autre année s’achèvera. Mais ce n’est pas seulement une année qui prend fin ; c’est un ajout à notre néant, une ombre qui s’allonge, un silence qui s’approfondit. Et au milieu de tout cela, tous sont joyeux, célèbrent, comme s’ils avaient gagné quelque chose, alors que la seule chose qu’ils possèdent, c’est un peu de temps qui s’échappe entre leurs doigts.
Peut-être que la seule réponse à cette fuite incessante est la présence de quelque chose qui s’infiltre dans les strates les plus profondes de l’esprit et de l’âme, quelque chose qui, à la mesure de notre éloignement de nous-mêmes, nous est pourtant proche ; un baume pour nos souffrances et, en même temps, une lame qui parfois en est la cause. Car les blessures, aussi brûlantes soient-elles, sont au moins la preuve d’une existence ; et l’engourdissement, ce vide abyssal, est un supplice plus terrible que toute douleur. Une blessure familière vaut peut-être mieux que l’absence totale de plaie, que l’absence de toute chose qui pénètre et résonne en nous. Car seules les choses qui brûlent attestent que nous sommes encore là.
👤 George Sand
📃 Letters to Gustave Flaubert
@Dairy_of_Darkness