نیمهشب است. ساعتی که در آن، حرمانها، شوربختیها و رنجهای بیپایان، همگی با هم دست به یکی میکنند تا به سراغمان بیایند. آدمی شاید در روز، خود را فریب دهد. با لبخندهای مصنوعی، گفتوگوهای از سر اجبار، دلخوشیهای دروغین و زرقوبرقی که چیزی جز سایهای بر دیوار نیست؛ اما شب، شب هیچکس را فریب نمیدهد. شب، حقیقت را با دستان سردش روی پوستمان مینشاند: این عدم، این بیحسی، این خودبیگانگی که گویی همواره در من بوده اما اکنون از درون به بیرون نفوذ کرده است، گویی جسمم هم به بیگانگی روحم دچار شده است.
همیشه دیگران مرا متفاوت میدیدند، نه شبیه به مردم عادی، نه یکی از آنها. اما حالا این فاصلهای که همیشه بین من و جهان بود، از یک جدایی ساده به نوعی گسست مطلق رسیده است. تعلقی ندارم، گویی هر چیزی که میشناختم، بدل به سایهای بیرنگ شده است. سرگردانی در میان دیوارهایی که پیوسته تنگتر میشوند، در مسیری که به هیچجا ختم نمیشود، همراه با اندیشههایی که همچون خوره از درون میجوند و مگر غیر از این است که همهی اینها به یک چیز ختم میشود؟ به پوچی؟
نمیدانم اینها را برای چه مینویسم، شاید صرفاً برای آنکه این خلأ را در واژهها حل کنم، شاید هم برای آنکه کسی جز خودم بداند که چه در درونم میگذرد، هرچند بعید میدانم کلمات بتوانند این ناگفتنی را بر دوش بکشند.
نامه را در پاکتی میگذارم، اما تصور کن آن را در شیشهای انداختهام، رها شده در اقیانوس. چه فرقی دارد؟ مقصد آن همیشه نامعلوم خواهد ماند.
Il est minuit. L’heure où les chagrins, les malheurs et les souffrances infinies s’allient pour nous assaillir. Peut-être que, le jour, l’homme parvient à se tromper lui-même. avec des sourires feints, des conversations forcées, des plaisirs factices et des éclats trompeurs qui ne sont que des ombres projetées sur un mur, mais la nuit, la nuit ne trompe personne. La nuit pose la vérité sur notre peau avec ses mains glacées : ce néant, cette insensibilité, cet étrange sentiment d’exil intérieur qui a toujours été en moi mais qui, désormais, s’étend au-dehors, comme si mon corps lui aussi sombrait dans l’étrangeté de mon âme.
On m’a toujours vu comme quelqu’un de différent, jamais tout à fait semblable aux autres, jamais tout à fait des leurs. Mais aujourd’hui, cette distance qui me séparait du monde ne se limite plus à une simple rupture, c’est une dislocation totale. Je n’appartiens à rien. Tout ce qui m’était familier s’est mué en une ombre sans consistance. Une errance sans fin entre des murs qui se resserrent, sur un chemin qui ne mène nulle part, avec des pensées qui rongent l’âme comme une fièvre obscure, et au fond, tout cela ne mène-t-il pas à une seule et même conclusion ? Le vide.
Je ne sais pourquoi j’écris ces lignes, peut-être seulement pour tenter d’apaiser ce gouffre à travers les mots, ou bien pour que quelqu’un d’autre que moi sache ce qui se passe à l’intérieur. Mais, en vérité, je doute que les mots puissent jamais porter l’indicible.
Je glisse cette lettre dans une enveloppe, mais imagine plutôt qu’elle est enfermée dans une bouteille jetée à la mer. Quelle différence ? Sa destination restera toujours inconnue.
👤 François Truffaute
📚 Letters to Jean Louis Bory
@Dairy_of_Darkness
همیشه دیگران مرا متفاوت میدیدند، نه شبیه به مردم عادی، نه یکی از آنها. اما حالا این فاصلهای که همیشه بین من و جهان بود، از یک جدایی ساده به نوعی گسست مطلق رسیده است. تعلقی ندارم، گویی هر چیزی که میشناختم، بدل به سایهای بیرنگ شده است. سرگردانی در میان دیوارهایی که پیوسته تنگتر میشوند، در مسیری که به هیچجا ختم نمیشود، همراه با اندیشههایی که همچون خوره از درون میجوند و مگر غیر از این است که همهی اینها به یک چیز ختم میشود؟ به پوچی؟
نمیدانم اینها را برای چه مینویسم، شاید صرفاً برای آنکه این خلأ را در واژهها حل کنم، شاید هم برای آنکه کسی جز خودم بداند که چه در درونم میگذرد، هرچند بعید میدانم کلمات بتوانند این ناگفتنی را بر دوش بکشند.
نامه را در پاکتی میگذارم، اما تصور کن آن را در شیشهای انداختهام، رها شده در اقیانوس. چه فرقی دارد؟ مقصد آن همیشه نامعلوم خواهد ماند.
Il est minuit. L’heure où les chagrins, les malheurs et les souffrances infinies s’allient pour nous assaillir. Peut-être que, le jour, l’homme parvient à se tromper lui-même. avec des sourires feints, des conversations forcées, des plaisirs factices et des éclats trompeurs qui ne sont que des ombres projetées sur un mur, mais la nuit, la nuit ne trompe personne. La nuit pose la vérité sur notre peau avec ses mains glacées : ce néant, cette insensibilité, cet étrange sentiment d’exil intérieur qui a toujours été en moi mais qui, désormais, s’étend au-dehors, comme si mon corps lui aussi sombrait dans l’étrangeté de mon âme.
On m’a toujours vu comme quelqu’un de différent, jamais tout à fait semblable aux autres, jamais tout à fait des leurs. Mais aujourd’hui, cette distance qui me séparait du monde ne se limite plus à une simple rupture, c’est une dislocation totale. Je n’appartiens à rien. Tout ce qui m’était familier s’est mué en une ombre sans consistance. Une errance sans fin entre des murs qui se resserrent, sur un chemin qui ne mène nulle part, avec des pensées qui rongent l’âme comme une fièvre obscure, et au fond, tout cela ne mène-t-il pas à une seule et même conclusion ? Le vide.
Je ne sais pourquoi j’écris ces lignes, peut-être seulement pour tenter d’apaiser ce gouffre à travers les mots, ou bien pour que quelqu’un d’autre que moi sache ce qui se passe à l’intérieur. Mais, en vérité, je doute que les mots puissent jamais porter l’indicible.
Je glisse cette lettre dans une enveloppe, mais imagine plutôt qu’elle est enfermée dans une bouteille jetée à la mer. Quelle différence ? Sa destination restera toujours inconnue.
👤 François Truffaute
📚 Letters to Jean Louis Bory
@Dairy_of_Darkness