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Гео и язык канала: Иран, Фарси
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Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate..

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تمام شب را نخوابید.
صدای قدم‌های خوابگرد را بر سقف بالای سرش شنید.
هر گامی پژواکی بی‌انتها، سنگین و خفه، در تهی درونش.
در کنار پنجره ایستاد با دستانی باز
تا اگر او افتاد بگیردش.
اما اگر سنگینی‌اش او را هم با خود به پایین کشید چه؟
سایه‌ پرنده‌ای روی دیوار؟
ستاره‌ای؟ او؟ دستانش؟
صدای افتادنی روی پیاده رو. سپیده دم.
پنجره‌ها باز شدند. همسایه‌ها پایین دویدند. خوابگرد
با عجله از پله‌های اضطراری پایین رفت
تا مردی را ببیند که از پنجره سقوط کرده است.

"یانیس ریتسوس"

@turmoil1


II.
J'admirais descendant vers toi
L'espace occupé par le temps
Nos souvenirs me transportaient
Il te manque beaucoup de place
Pour être toujours avec moi.

Déchirant ses baisers et ses peurs
Elle s'éveille la nuit
Pour s'étonner de tout ce qui l'a remplacée.

Au quai de ces ramures
Les navigateurs ne prospèrent pas
Paupières abattues par l'éclat l'écho du feu
Au quai des jambes nues
Perçant le corps dans l'ombre sourde
La trace des tentations s'est perdue.

Les fleuves ne se perdent qu'au pays de l'eau
La mer s'est effondrée sous son ciel de loisirs
Assise tu refuses de me suivre
Que risques-tu
J'amour fait rire la douleur
Et crier sur les toits l'impuissance du monde.

La solitude est fraîche à ta gorge immobile
J'ai regardé tes mains elles sont semblables
Et tu peux les croiser
Tu peux f attacher à toi-même

C'est bien — puisque tu es la seule je suis seul.

Une prison découronnée
En plein ciel
Une fenêtre enflammée
Où la foudre montre ses seins
Une nuit toute verte
Nul ne sourit dans cette solitude
Ici le feu dort tout debout
A travers moi.
Mais ce sinistre est inutile
Je sais sourire
Tête absurde

Dont la mort ne veut pas dessécher les désirs
Tête absolument libre
Qui gardera toujours et son regard et son sourire.

Si je vis aujourd'hui
Si je ne suis pas seul
Si quelqu'un vient à la fenêtre
Et si je suis cette fenêtre
Si quelqu'un vient
Ces yeux nouveaux ne me voient
Ne savent pas ce que je pense
Refusent d'être mes complices
Et pour aimer séparent.

A la clarté du droit de mort
Fuite à visage d'innocent

Au long d'une brume aux branches filantes
Au long des étoiles fixes
Les éphémères régnent.
Le temps la laine^e l'ivoire
Roulant sur une route de ciré.

Derrière moi mes yeux se sont fermés
La lumière est brûlée la nuit décapitée

Des oiseaux plus grands que les vents
Ne savent plus où se poser.
Dans les tourments infirmes dans lès rides des rires
Je ne cherche plus mon semblable
La vie s'est affaissée mes images sont sourdes
Tous les refus du monde ont dit leur dernier mot
Ils ne se rencontrent plus ils s'ignorent
Je suis seul je suis seul tout seul
Je n'ai jamais changé.

"Paul Éluard"

@turmoil1


I.
Les fruits du jour couvés par la terre
Une femme une seule ne dort pas
Les fenêtres sont couchées.

Une femme chaque nuit
Voyage en grand secret.

Villages de la lassitude
Où les filles ont les bras nus
Comme des jets d'eau
La jeunesse grandit en elles
Et rit sur la pointe des pieds.

Villages de la lassitude
Où tous les êtres sont paiejls.

Pour voir les yeux où l'on s'enferme
Et les rires où l'on prend place.

Des insectes entrent ici
Ombres grésillantes du feu
Une flamme toute rouillée Éclabousse le sommeil
Son lit de chair et ses vertus.

La montagne la mer et la belle baigneuse
Dans la maison des pauvres
Sur le ciel fané qui leur tient lieu d'ombrage
Se dissimulent molle et mille lampes sombres.

Un champ de reflets joint les larmes
Ferme les yeux
Tout est comblé.

A la suite des images

La masse de la lumière roule vers d'autres rêves.

Le corps et les honneurs profanes
Incroyable conspiration
Des angles doux comme des ailes

— Mais la main qui me caresse
C'est mon rire qui l'ouvre
C'est ma gorge qui la retient
Qui la supprime.

Incroyable conspiration

Des découvertes et des surprises.

Fantôme de ta nudité
Fantôme enfant de ta simplicité
Dompteur puéril sommeil charnel
De libertés imaginaires.

Plume d'eau claire pluie fragile
Fraîcheur voilée de caresses
De regards et de paroles
Amour qui voile ce que j'aime.

A ce souffle à ce soleil d'hier
Qui joint tes lèvres
Cette caresse toute fraîche
Pour courir les mers légères de ta pudeur
Pour en façonner dans l'ombre
Les miroirs de jasmin
Le problème du calme.

Une chanson de porcelaine bat des mains
Puis en morceaux mendie et meurt
Tu te souviendras d'elle pauvre et nue
Matin des loups et leur morsure est un tunnel
D'où tu sors en robe de sang
A rougir de la nuit
.Que de vivants à retrouver
Que de lumières à éteindre
Je t'appellerai
Visuelle
Et multiplierai ton image.

Désarmée
Elle ne se connaît plus d'ennemis.

Rôdeuse au front de verre
Son cœur s'inscrit dans une étoile noire
Ses yeux montrent sa tête

Ses yeux sont la fraîcheur de l'été
La chaleur de l'hiver
Ses yeux s'ajourent rient très fort
Ses yeux joueurs gagnent leur part de clarté.

Elle s'allonge
Pour se sentir moins seule.
Il fait clair je me suis couvert
Comme pour sortir du jour
Colère sous le signe atroce
De la jalousie l'injustice
La plus savante
Fais fuir ce ciel sombre
Casse ses vitres
Donne-les à manger aux pierres
Ce faux ciel sombre
Impur et lourd.

@turmoil1


مپرس چرا اینسان، تنها غرق در افکار حزن‌آلود خویش‌ام،
چه بسیار ساعات شادمانی که آکنده از ستیز بوده‌ام،
مپرس چرا نگاه خسته‌ام اینگونه آشفته است،
و چرا مرا لذتی از رویای زندگانی نیست؛
مپرس از مرگ شادی‌هایم،
و بیزاری‌ام از عشقی که مایه‌ی شادمانی‌ام بود،
دیگر مرا یارای آن نیست که کسی را محبوب خویش خوانم
هر آنکه عشق راستین را یافته، دگربار هرگز عاشق نمی‌گردد،
و هرکس تنها یک بار شادمانی را به جان دیده، دیگر لذت و معنایش را نمی‌یابد
خوشی‌های زودگذر تنها چیزی‌ست که نصیب‌مان می‌گردد:
از جوانی، نیکبختی و شادی‌های دل‌نواز،
تنها مرگ احساس و اندوه باقی می‌ماند.

"الکساندر پوشکین"

@turmoil1


Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
 
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
 
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble.

"Louis Aragon"

@turmoil1


خورده‌ایم
نوشیده‌ایم
با شگفتی به تماشای ستاره‌ها نشسته‌ایم
چند نفری را دوست داشته‌ایم
کمی اعتراض کرده‌ایم
کمی زندگی کرده‌ایم
کمی دیگر نیز زندگی خواهیم کرد.

"رزه آوسلندر"

@turmoil1


دگر بار شب
و دگر بار تردیدهای گزنده.
خواب از لای پلک‌ها می‌گریزد
مثل نیش..
تو منتظری، هشیار گوش می‌دهی.
دست میکشی بر بستر
پی در پی،
همانگونه که بر سنگِ گورِ شوی خود دست می‌کشیدی.
و درست وقتی همه خوابند،
شکاف می‌دهد ملحفه پاکیزه‌ی سکوت را:
- چه کسی در زد؟
لرزان، در را تا نیمه می‌گشایی..
ایستاده بر آستانه
همه‌ی درگاه را پُر کرده است
تاریکی.
برای لحظه‌ای خیره در یکدیگر می‌نگرید
چشم در چشم، حیرت زده.
گویی یکدیگر را می‌شناسید،
اما از کجا؟
بستنِ محکمِ در.
نجوایی هراسیده: هیچکس نبود!
صدای بازگشتن دمپایی‌ها،
با گام‌هایی دیگر.
سپس برای لحظاتی طولانی، غرق در خود،
- مبهوت، خیره در خلا
با صدای بلند می‌پرسی:
چه کسی بود در زد؟

"بلاگا دیمیتروا"

@turmoil1


J’ai fermé les yeux pour ne plus rien voir
J’ai fermé les yeux pour pleurer
De ne plus te voir.
Où sont tes mains et les mains des caresses
Où sont tes yeux les quatre volontés du jour
Toi tout à perdre tu n’es plus là
Pour éblouir la mémoire des nuits.
Tout à perdre je me vois vivre.

"Paul Éluard"

@turmoil1




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"سفر به سرزمین ممنوعه"
«سیزیف»
(م-ج-م)

چشمانت زیباست
و پر رمز و راز
به سان سیاره‌ای ناشناخته
در دورترین نقطه‌ی هستی،
و سحرآمیز است
خنده‌ی معصومانه‌ات،
چونان طبیعت بکر؛
می‌نگری به من،
دیگر مثل گذشته،
پرطمطراق نیستم!
گذشته‌ها گذشته،
و حالا،
سنگ بر پشت
نفرین شده،
پست و مطرود،
چونان کرم خاکی
میخزم ترحم‌انگیز،
تو اما،
همچنان زیبا
و فریبنده
میدرخشی بر بلندای جهان
و زینت می‌بخشی
به اجزای هستی،
در برابر جلال و شکوهت
ناچیز جلوه میکنم
پس نگاهم را میدزدم
و رقت‌انگیز ادامه میدهم
به مسیر ابدی‌ام.
تو آنجا،
در ورای تمام حدود
از ازل آرمیده‌ای،
بر فراز کوهساران،
لمیده بر تخته سنگی
می‌نگری به آسمان،
و جمیعِ مریدان،
چشم دوخته به تو
در انتظار معجزه
می‌خوانند اشعاری غریب،
در جوار درختان کهنسال گیلاس؛
حیات خالکوبی شده بر دست راستت
و مرگ نیز
نقش بسته بر دست چپ‌ات
به ناگه، صدایی می‌گوید: بشود!
و همان دم، میشود!
سپس کرم‌های لانه کرده در مغزت،
می‌جنبند دیوانه وار،
و منفجر میشود سرت،
می‌پاشد رنگ بر محیط،
حرکت میکند زمین
چونان دریایی مواج،
و سایه،
همان سایه‌ی بی‌رمق،
مست و پاتیل،
سَری جدید میسازد
از گِل و رنگ،
و میگذارد آن را
بر روی بدن لرزانت،
اولین دم
اولین بازدم،
صیحه می‌کشی،
چونان مقربان الهی،
می‌گسلد و می‌پراکند کوهستان
چونان غبار در باد،
دستی دراز میشود
از آنسوی حیات
و ستاره‌ای دنباله‌دار،
متولد میشود در آسمان،
ستاره‌ی گداخته
با دُمی از جنس آتش،
شعله‌ور و برافروخته،
می‌اندازد خودش را در آغوش‌ات
لمس میکند گونه‌ات را
و فرشتگان، هراسان،
می‌بوسند لبان اغواگرت را،
هوسبازانه فرمان میدهی
به ذرات پراکنده،
و مجدد بهم میپیوندند
آن لرزش‌های جدا گشته،
اولین لمس
اولین بوسه
سپس حاضران دوباره پدیدار میشوند،
و بهم میپیوندند
در چشم بر هم زدنی،
بدون اینکه بدانند
چه بر سرشان آمده؛
احضار شدند،
پس حضور یافتند
جز این نبوده
و جز این نخواهد بود!
نگاه‌ها خیره
به هیبت نورانی‌ات،
ارکیده‌های وحشی
رقصنده در باد،
در این آیین باستانی،
زمزمه می‌کنند
اوراد کهن را
و حضار،
جملگی،
نظاره میکنند
شعله‌های برخواسته از پیکرت را،
پایکوبان و رقصان
این شوریده مردمان،
دیوانه‌وار سرود میخوانند:
این است مادر حیات
سرور جهان!
جنون می‌خزد بر صخره‌ها
و می‌زداید غبار دوران پیشین را
همگان حیران،
از این دگرگونی و گسست
ستایش می‌کنند شعله‌های مقدس‌ را.
چیست این نور؟
که ساطع میشود از چهره‌ات
از چه نشات میگیرد
این روشنایی کورکننده؟
از خدایانی؟ یا از مخلوقات باستانی؟
چیست این وجود مقدس
که سکنا گزیده درونت؟
آن ماهِ گرفته در کنج لبانت
روایت میکند چه راز نهانی را؟
آن نقطه‌ی رمزآلود
چه میخواهد بگوید،
از سرگذشت پرفراز و نشیبت؟
کَس نمیداند،
اینان،
تنها نور را می‌بینند
و نه چیزی بیشتر،
پرستندگانت،
خیره به شکوفه‌های آتشینِ روییده بر کالبدت،
نجواکنان،
تسبیح میگویند،
و تقدیس می‌کنند شکوفه‌های شعله‌ور را؛
این در خاک افتادگان،
لبریز از ایمان،
سجده میکنند تو را
به واسطه‌ی روشنایی سحرانگیزت
برای من اما، تو ای سرزمین کشف نشده
رازآلودی همچون آتلانتیس گمشده
حتی بدون انوار خیره‌کننده‌ات!
و افسوس
که هرگز نخواهم توانست
دست یابم به تمامت،
ای نسیم بهاری!
چرا که این سنگ شوم،
خوابیده بر دوش من
سقوط میکند هربار
قبل از رسیدن به قله
و راهی نیست برای وصال؛
چرا که توان گریزم نیست
از این چرخه‌ی مشئوم،
و رهایم نمیکند
این سرنوشت منحوس!
دیگر پذیرفته‌ام
خاضعانه، و بدون اعتراض،
که این دوردست بودن
و این دست نیافتنی بودن
در سرشت توست؛
و نرسیدن
در سرشت من!
مقدر شده است
به دست خواهران ستمگر تقدیر،
تا چونان سراب،
مرموز باشی
و مسحورکننده،
نزد من،
تا ابد..

@turmoil1


اصطکاک در اوج،
جاده در حال باریک شدن،
و آتش در حال گسترش یافتن،
تقابل اجتناب ناپذیر است؛
اما به راستی شدت برخورد نهایی تا چه اندازه قابل پیش‌بینی خواهد بود؟
چشم‌ها نظاره‌گرند و معادلات جدید، در حال زاییده شدن، تکامل یافتن و تغییر شکل‌اند؛
این خود طبیعت وحشی‌ست!
جنگلِ انسانی، نسبت به گذشته، تنها رنگ و لعاب بیشتری پیدا کرده، وگرنه واقعیات و قوانین همان‌اند، نقش‌ها تغییری نکرده‌اند و بازیگران نیز هنوز پیرو همان متدهای غریزی و بدوی سابق‌اند؛
حال در این تنازع بقا،
کدام جانور پیروز خواهد شد؟
میدان غرق در خون، و رقبا در جستجوی رستگاری، همچنان در حال ستیز،
قلمرو و ریاست، سهم کدام میشود؟

#مقاومت

@turmoil1













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